Les perturbations causées par les porcs sauvages modifient la dynamique du carbone dans les marais salants du sud-est des États-Unis

Résumé

Les perturbations qui éliminent les producteurs primaires et modifient la chimie du substrat influencent généralement la dynamique du carbone dans les écosystèmes. Les zones humides côtières étant particulièrement efficaces pour séquestrer le carbone, il est important de quantifier la façon dont les perturbations peuvent altérer leur capacité à remplir cette fonction de régulation du climat afin d'évaluer leur potentiel de stockage du carbone. Ici, nous avons quantifié la respiration du sol, la décomposition de la litière et le carbone organique du sol (SOC), en tant qu'indicateur du stockage du carbone, dans les zones perturbées par les porcs sauvages envahissants Sus scrofa et dans les zones adjacentes non perturbées de 3 marais salants du sud-est des États-Unis. Contrairement à notre hypothèse selon laquelle le retournement des sols par les porcs stimulerait la respiration du sol, cette mesure était plus faible et les taux de décomposition de la litière en surface et sous la surface étaient similaires dans les zones perturbées par rapport aux zones non perturbées sur tous les sites. Le SOC était plus faible dans les zones perturbées que dans les zones non perturbées sur deux sites, comme on l'avait supposé, mais plus élevé sur un site. Les études et les analyses révèlent que des densités plus faibles et moins variables d'infaune, de plantes et d'algues benthiques ont probablement supprimé la respiration du sol dans les zones perturbées par les porcs par rapport aux zones non perturbées, tandis que les effets compensatoires des densités plus faibles d'invertébrés et de la température plus élevée du sol ont probablement causé une décomposition cohérente à l'intérieur et à l'extérieur des zones perturbées. . Ces résultats suggèrent que l'élimination des plantes par les porcs et la perturbation des sols peuvent entraîner la transition des étendues de marais de puits de carbone à sources lorsque ces perturbations sont suffisamment intenses pour empêcher la régénération rapide des plantes et promouvoir la respiration progressive des stocks de carbone des sols dénudés.